La Russie sera "exclusivement et intégralement remboursée des sommes avancées au titre du contrat" et "les équipements russes qui ont été installés sur les bâtiments seront restitués", tandis que la France "aura la pleine propriété et la libre disposition des deux bâtiments", a annoncé la présidence française mercredi soir.
Le montant exact "sera communiqué au parlement", mais sera inférieur au prix d'achat initial de 1,2 milliard d'euros, a indiqué jeudi le ministre français de la Défense.
Vente reportée
A Moscou le Kremlin a confirmé l'accord avec Paris sur ce dossier, indiquant même que la France avait déjà remboursé les avances payées par les Russes. Cet accord met fin à huit mois d'intenses négociations entre Paris et Moscou.
Les discussions avaient commencé après la décision prise par Paris en novembre de reporter "jusqu'à nouvel ordre" la livraison de ces deux bâtiments de guerre, alors que les Occidentaux multipliaient les sanctions contre la Russie.
afp/reuters/mre
Un contrat datant de 2011
Conclue en 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, la vente à la Russie de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) était estimée à 1,2 milliard d'euros.
Le premier des deux Mistral, le Vladivostok, devait être initialement remis à Moscou à la mi-novembre 2014, tandis que le second, le Sébastopol, devait théoriquement être livré à la Russie à l'automne 2015.