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Discussions intenses pour débloquer un accord sur la situation grecque

Les négociations entre le Premier ministre grec Alexis Tsipras et les créanciers doivent aboutir jusqu'au 20 août. [Yiannis Kourtoglou]
Les négociations entre le Premier ministre grec Alexis Tsipras et les créanciers doivent aboutir jusqu'au 20 août. - [Yiannis Kourtoglou]
"D'intenses discussions" sont prévues ce week-end entre les créanciers internationaux et la Grèce pour tenter de finaliser un projet d'accord sur un nouveau programme d'aide.

Les négociations doivent aboutir avant le 20 août, date à laquelle la Grèce doit rembourser 3,4 milliards d'euros à la Banque centrale européenne (BCE).

La Commission européenne, la BCE, le Fonds monétaire international (FMI) et le Mécanisme européen de stabilité discutent depuis la semaine dernière sur les contours du troisième programme d'aide pour un montant de 82 milliards d'euros (88,5 milliards de francs) et les conditions imposées en échange à la Grèce.

"Très bonne coopération"

"Le principe d'un nouveau train de réformes, le troisième, est accepté par les autorités grecques", a expliqué une source européenne.

"Des discussions intenses vont continuer ce week-end", a-t-elle précisé notant toutefois que les représentants des institutions, y compris le FMI, ont insisté sur la "très bonne coopération" des autorités grecques.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a déclaré jeudi au président français François Hollande qu'Athènes et ses créanciers "peuvent et doivent" trouver un accord jusqu'au 15 août.

afp/kg

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La Finlande pourrait s'exclure du plan d'aide

La Finlande pourrait ne pas participer au troisième plan de renflouement financier de la Grèce actuellement en discussion entre Athènes et ses créanciers, a laissé entendre samedi le ministre finlandais des Affaires étrangères.

"Bien sûr que nous pouvons rester à l'écart (d'un programme de renflouement)", a déclaré Timo Soini, connu pour son euroscepticisme, en marge d'un congrès de sa formation politique, le Parti des Finlandais.

Le gouvernement d'Helsinki compte parmi les plus intransigeants de la zone euro à l'égard de la Grèce et la circonspection du pays à l'idée de conclure un nouveau plan d'aide s'est encore accentuée à la suite de l'entrée, en mai, du parti du ministre dans la coalition gouvernementale.