Dans la matinée, au moins trois centres de votes ont été saccagés dans la capitale Port-au-Prince, les urnes jetées à terre et les bulletins déchirés par des individus encore non identifiés
Frantz Lerebours, porte-parole de la police nationale d'Haïti, a indiqué à la mi-journée que, sur l'ensemble du pays, 26 centres de vote ont fermé leurs portes en avance suite à des violences aux abords ou à l'intérieur.
Violences redoutées
Avec près de 4 ans de retard, 5,8 millions d'Haïtiens sont appelés à élire leurs députés et deux tiers du Sénat. Plus de 1800 candidats sont en lice pour les 139 postes à pourvoir.
Craignant des violences, la police nationale a mobilisé plus de 7000 agents à travers le pays. Le président Michel Martelly ainsi que les membres du conseil électoral provisoire ont lancé des appels au calme, tout en restant confiants dans la bonne tenue du scrutin.
En raison d'une crise profonde entre le chef d'Etat et l'opposition, aucun scrutin n'a pu être organisé dans le pays depuis 2011.
afp/ptur/kg