Le projet de résolution, qui appelle à la mise en place d'"un cadre légal dans lequel tous les éléments du travail du sexe seraient dépénalisés", a été adopté lors du Conseil international de l'organisation, qui a réuni à Dublin quelque 400 délégués.
L'ONG n'a pas voulu préciser le nombre de délégués qui ont voté pour la motion, alors que certains, par exemple dans la section française, avaient émis des réserves.
La section suisse favorable
La section suisse, en revanche, s'est engagée en faveur de la motion, selon sa directrice générale Manon Schick. La pénalisation des clients "peut avoir un impact négatif sur les droits des prostituées", avait-elle expliqué à la mi-journée sur les ondes de la RTS, avant le vote.
Estimant que "la criminalisation du travail du sexe entre adultes consentants peut entraîner une augmentation des violations des droits des travailleurs du sexe", l'ONG va désormais faire campagne pour la suppression de la répression contre les prostitué(e)s mais aussi contre les clients et les proxénètes.
ats/kg