L'événement, organisé par la mairie de Paris, s'est ouvert dans le calme mais sous haute surveillance policière jeudi à 10h00. Seuls de petits drapeaux portant en français et en hébreu le nom de Tel Aviv et une photo de la plage de la ville israélienne distinguent ce modeste espace de 200 mètres du reste de "Paris Plages".
Les opposants dénoncent toutefois "l'indécence" d'une telle manifestation un an après l'opération israélienne sur Gaza et reprochent à la maire socialiste, Anne Hidalgo, d'occulter la politique israélienne dans les territoires palestiniens.
Refus d'annuler l'événement
Ainsi, le collectif Europalestine a convoqué une opération concurrente baptisée "Gaza Plage" à quelques dizaines de mètres de la première, pour exprimer son indignation.
La mairie de Paris a refusé d'annuler la manifestation, qu'elle entend festive avec musique israélienne, DJ et cantines. Les quais de Seine feront toutefois l'objet d'une surveillance accrue, en amont et en aval de l'événement.
Les tweets de journalistes sur place:
Pour Michel Kichka, membre d'un groupe de dessinateurs internationaux qui se battent pour la liberté d’expression, Cartooning for Peace, "boycotter, c'est exagéré":
>> Son interview dans Forum:
afp/jvia
Avis politiques divergents
Le Parti communiste a rejoint l'extrême gauche pour réclamer l'annulation de "Tel Aviv sur Seine", soutenu en revanche par la droite parisienne. Le Premier ministre Manuel Valls a également apporté mercredi sur Twitter son soutien à Anne Hidalgo et lancé: "Halte au déferlement de bêtise".