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Les ministres de la zone euro acceptent le plan d'aide à la Grèce

Le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, et le ministre grec des Finances, Euclide Tsakalotos. [François Lenoir]
Le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, et le ministre grec des Finances, Euclide Tsakalotos. - [François Lenoir]
Les ministres des Finances de la zone euro sont parvenus à un accord vendredi soir sur un troisième plan d'aide à la Grèce, qui pourrait aller jusqu'à 86 milliards d'euros, a confirmé la Commission européenne.

Les ministres des Finances de la zone euro ont donné vendredi soir leur feu vert à un plan d'aide à la Grèce. Il n'y aura pas besoin de prêt-relais pour Athènes, a précisé une source européenne.

"De nouveaux prêts pouvant aller jusqu'à 86 milliards d'euros" seront accordés à la Grèce au cours des trois prochaines années, a indiqué la Commission.

Le premier versement sera de 26 milliards d'euros, selon une source proche des négociations, et il n'y aura pas besoin de recourir à un prêt-relais pour que la Grèce puisse honorer le 20 août un remboursement de 3,4 milliards d'euros à la Banque centrale européenne, a dit une autre source.

Les élus grecs avaient adopté le 3e plan d'aide

Vendredi matin, le Parlement grec a adopté le troisième plan d'aide au pays, d'un montant d'environ 85 milliards d'euros sur trois ans, essentiellement grâce aux voix de l'opposition. Face à la fronde des députés de sa coalition, le Premier ministre Alexis Tsipras a décidé de solliciter un vote de confiance.

Le texte de 400 pages a été adopté par 222 voix pour, 64 contre et onze abstentions. Mais seuls 118 des 162 députés de la coalition ont voté en sa faveur, ont indiqué des collaborateurs d'Alexis Tsipras, augmentant les défections dans le camp du Premier ministre qui n'a plus de majorité.

>>Le sujet du 12h30:

Les ministres grecs des Finances et de l'Economie votent sur la procédure lors des débats à la Vouli. [AFP PHOTO - Louisa Goulimaki]AFP PHOTO - Louisa Goulimaki
Le Parlement grec approuve son troisième plan d'aide / Le 12h30 / 1 min. / le 14 août 2015

agences/mac

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François Hollande "se réjouit" de cet accord

Le président de la République François Hollande "se réjouit" de cet accord et estime qu'il constitue la "preuve que l'Europe est capable d'avancer sur la base de principes de solidarité et de responsabilité", note le communiqué.

L'Elysée estime qu'il s'agit d'une "étape décisive" qui a pu être "atteinte grâce à la détermination du gouvernement d'Alexis Tsipras qui s'est engagé sur la voie de réformes courageuses".

La directrice du FMI Christine Lagarde a elle jugé que l'accord constituait une étape importante mais que la dette grecque était toujours trop lourde.