Le ministre grec des Finances croit que la longue feuille de route de mesures budgétaires et de réformes que le pays a acceptée en échange de l'aide "offre l'opportunité de transformer le secteur public, de s'attaquer à la corruption, à l'évasion fiscale et à de nombreuses réformes structurelles importantes".
C'est sur cette mise en oeuvre que toute l'attention et les craintes des créanciers vont désormais se porter.
>> Lire aussi : Les ministres de la zone euro acceptent le plan d'aide à la Grèce
Près de 40 mesures d'ici la fin 2015
Le rythme à tenir est frénétique: le quotidien libéral Kathimerini décomptait samedi près de 40 mesures dans le domaine fiscal, du droit du travail, de la concurrence, de la sécurité sociale et des retraites à voter et faire entrer en vigueur d'ici la fin de l'année. La volonté politique du gouvernement d'Alexis Tsipras, dont la majorité n'a jamais été aussi divisée, va être mise à l'épreuve.
afp/lgr