Outre la création de tribunaux spéciaux, cette loi fournit des protections aux membres des forces de l'ordre chargés de la mettre en oeuvre.
Elle prévoit encore une amende très lourde pour les journalistes qui rapporteraient des informations contredisant les communiqués officiels en cas d'attentats.
Promesse tenue
Confronté aux violences d'islamistes radicaux, notamment dans le Sinaï, Abdel Fattah al-Sissi a promis en juillet un renforcement de l'arsenal antiterroriste après la mort du procureur général d'Egypte dans un attentat à la voiture piégée au Caire.
Créer ou diriger une organisation qualifiée d'entité terroriste par les autorités sera passible de la peine de mort ou de la réclusion à perpétuité, ce qui équivaut en Egypte à 25 ans de prison. L'appartenance à une telle organisation sera passible de 10 ans de prison.
agences/br
Violences en hausse
Les violences islamistes se sont intensifiées en Egypte depuis qu'Abdel Fattah al-Sissi, alors chef de l'armée, a renversé, en juillet 2013, le président élu Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, à la suite de vastes manifestations contre ce dernier.
La confrérie islamiste, qui se dit pacifique, est désormais qualifiée d'"organisation terroriste" par les autorités égyptiennes, qui ont en outre lancé une répression tous azimuts contre ses partisans et ses dirigeants, dont Mohamed Morsi, lui-même condamné à mort.