Il s'agit du premier plan politique concernant le conflit syrien sur lequel tous les pays membres du Conseil se mettent d'accord. Une entente qualifiée d'"historique".
L'initiative, qui doit démarrer en septembre, devrait permettre la mise en place de quatre groupes de travail sur la sécurité et la protection, le contre-terrorisme, les questions politiques et légales ainsi que la reconstruction.
Processus de transition politique
Le Conseil appelle à mettre fin à la guerre en "lançant un processus politique mené par la Syrie vers une transition politique qui rejoint les aspirations légitimes du peuple syrien".
La transition comprend "l'établissement d'un corps dirigeant de transition inclusif avec les pleins pouvoirs, qui devrait être formé sur la base d'un consentement mutuel tout en assurant la continuité (du fonctionnement) des institutions gouvernementales".
ats/grin
Le Venezuela se dissocie de certains points
Le Venezuela, qui entretient des relations amicales avec la Syrie, s'est dissocié de plusieurs parties du communiqué en 16 points du Conseil.
L'ambassadeur vénézuélien auprès de l'ONU, Rafael Ramirez, a estimé que ce texte établit "un précédent très dangereux", en soutenant une transition qui, dit-il, viole le droit des Syriens à l'auto-détermination.