"Personne n'a été tué ou blessé. La police est sur les lieux pour enquêter et rechercher le type de dispositif utilisé", a expliqué à l'AFP un officier de ce quartier de Bangkok, sous le couvert de l'anonymat. Cet incident a eu lieu peu après 13h00 (locales) à proximité de la rivière et de grands hôtels dans une zone touristique de la capitale.
Peu avant, le Premier ministre Prayut Chan-O-Cha avait déclaré qu'un suspect avait été identifié grâce aux images des caméras de surveillance sur les lieux de l'attentat de la veille. Selon la description qu'il en a fait, l'homme semblerait "originaire du nord-est du pays et appartiendrait à un groupe opposé à la junte".
"Etrangers visés"
"Cette attaque est la pire jamais" en Thaïlande, a déclaré le Premier ministre devant les journalistes. "Elle ciblait directement des étrangers et des personnes innocentes", a-t-il ajouté, dénonçant la volonté de détruire l'économie nationale qui repose, notamment, sur le tourisme.
Le nord-est de la Thaïlande, la région de l'Issan, est le bastion des Chemises rouges, qui soutiennent l'ancien gouvernement chassé du pouvoir après des mois de manifestations suivies par un coup d'Etat militaire en 2014.
afp/br/mac
La Suisse conseille la prudence aux voyageurs en Thaïlande
Après l'attentat à la bombe au centre-ville de Bangkok, le Département fédéral des affaires étrangères a mis à jour ses conseils aux voyageurs se rendant en Thaïlande. Il leur est recommandé de faire preuve de prudence.
Les forces de sécurité thaïlandaises ont signalé à plusieurs reprises un risque d'attentats et d'actes de sabotage. Le risque existe dans tout le pays, écrit le DFAE.
Après ce nouvel attentat, il est conseillé de suivre les consignes des autorités thaïlandaises, de questionner son tour-opérateur et de se renseigner en consultant les médias.
Par ailleurs, il convient d'éviter les manifestations et les rassemblements de foule de tout genre.