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Grâce à l'aide débloquée, la Grèce a remboursé 3,4 milliards à la BCE

La Grèce recevra la première tranche d'aide ce jeudi 20 août 2015. [AP Photo/Giannis Papanikos]
La Grèce recevra la première tranche d'aide ce jeudi 20 août 2015. - [AP Photo/Giannis Papanikos]
La Grèce a remboursé jeudi à la Banque centrale européenne les 3,4 milliards d'euros, après le déblocage mercredi par la zone euro d'une tranche d'aide de 23 milliards d'euros au pays.

La somme, composée de 3,2 milliards d'euros de principal et de 200 millions d'intérêts, a été versée en début de matinée jeudi, a indiqué une source proche du gouvernement. Un versement de 7,16 milliards d'euros destinés à rembourser un prêt-relais accordé le mois dernier au pays par les mêmes créanciers.

Les 7,16 milliards d'euros d'un prêt-relais, accordé par l'UE en juillet pour que la Grèce puisse honorer un précédent paiement à la BCE et rembourser ses arriérés au Fonds monétaire international ont aussi été remboursés.

Dix milliards pour les banques

Mercredi soir, les ministres des Finances de la zone euro ont approuvé le déblocage d'une première tranche de l'aide à la Grèce, d'un montant de 26 milliards d'euros, sur les 86 au total du plan d'aide, dont 23 immédiatement.

La somme se décompose en 10 milliards d'euros qui devront être placés sur un compte bloqué, destiné à renflouer les banques grecques. Les 13 autres milliards ont déjà été largement utilisés jeudi matin. Le reste servira notamment le mois prochain, pour rembourser plus de 1,5 milliard d'euros dus au FMI en septembre, en quatre échéances.

Quant aux trois milliards restants, sur les 26, ils seront versés "avant fin novembre" a précisé mercredi le MES, au vu de l'état de mise en oeuvre des réformes promises par Athènes en contrepartie de l'aide financière reçue.

afp/pym

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Tsipras veut faire du Parlement européen un cinquième créancier

Le premier ministre grec Alexis Tsipras a sollicité mercredi l'implication d'un 5e membre dans le groupe des créanciers de son pays, le Parlement européen, "seule institution européenne investie d'un mandat populaire direct".

Cette possibilité est prévue par les textes européens, pour les Etats membres "connaissant des difficultés sérieuses de stabilité financière".

Le président du Parlement européen Martin Schulz aurait "positivement accueilli cette demande", selon une source gouvernementale grecque.