"Ces nouvelles accusations font état du viol de trois jeunes femmes par trois membres d'un contingent militaire de la Minusca", la mission de l'ONU en Centrafrique, a déclaré mercredi une porte-parole de l'ONU. L'une des victimes est mineure, a-t-elle assuré.
Les viols auraient eu lieu il y a quelques semaines et ont été signalés par les familles des victimes à la Minusca le 12 août, selon elle.
Réunion urgente
Des responsables onusiens ont convoqué une réunion urgente avec des représentants de la RDC et donné dix jours au pays pour décider de l'éventuelle ouverture d'une enquête.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait qualifié les cas d'agressions sexuelles imputés à des Casques bleus de "cancer dans notre système", après le renvoi de Babacar Gaye.
Le chef de la Minusca a été écarté après une série d'accusations d'abus sexuels contre des enfants et remplacé le 13 août par le Gabonais, Parfait Onanga-Anyanga (lire: Un responsable onusien renvoyé après plusieurs scandales en Centrafrique).
afp/mo
Un soixantaine d'accusations contre des Casques bleus
La Minusca, forte de 12'000 Casques bleus, fait face à au moins 61 accusations de fautes, dont 12 concernant des cas d'abus sexuels.
Le Conseil de sécurité a exprimé mardi son indignation et sa colère et estimé que les pays dont les troupes sont impliquées doivent enquêter de leur côté.