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Un pays sur deux ne respecterait pas la convention contre la corruption

La carte des efforts dans la lutte de la corruption transnationale de l'ONG Transparency International. [transparency.org]
La carte des efforts dans la lutte de la corruption transnationale de l'ONG Transparency International. - [transparency.org]
La moitié des pays signataires de la convention de l'OCDE pour la lutte contre la corruption n'ont engagé aucune poursuite sur ces délits, selon une étude de Transparency International publiée jeudi.

"En signant la convention de l'OCDE sur la lutte contre la corruption, les gouvernements s'engagent à enquêter et lancer des poursuites en cas de corruption transnationale. Pourtant, presque la moitié des États signataires ne le font pas" du tout, a déclaré le président de Transparency International.

Efforts en Grèce et en France

Quatre pays seulement, dont la Grèce, ont accru leur lutte contre la corruption transnationale en 2014, passant de la catégorie "mise en oeuvre faible ou inexistante" à une "mise en oeuvre limitée".

"En 2014, la Grèce a ouvert 4 nouvelles enquêtes, ce qui montre un effort d'application significatif au vue du volume de participation du pays aux échanges mondiaux", s'est félicité l'ONG dans son communiqué. La France, avec 16 enquêtes débutées en 2014, se classe dans la même catégorie que la Grèce.

Seuls quatre pays, les États-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Suisse luttent "activement" contre la corruption transnationale, selon Transparency.

>> Le détail sur la carte interactive de Transparency International

afp/mo

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Bulgarie, Russie ou Japon, les mauvais élèves

Pour établir son classement, Transparency International se base sur le nombre d'enquêtes et de condamnations établies par le pays pour corruption et le rapporte au niveau d'exportation mondial du pays.

L'agence indépendante chargée de contrôler l'application de cette convention déplore que sur les 41 pays signataires, 22 n'aient engagé aucune poursuite dans le cadre d'affaire de corruption transnationale ces quatre dernières années.

Parmi ces mauvaises élèves, répartis partout sur le globe, l'ONG pointe du doigt aussi bien la Bulgarie, que la Russie, le Japon ou encore le Brésil et la Belgique.