Appelées par des syndicats et des mouvements sociaux, les manifestations ont pour la plupart démarré en soirée, notamment à Rio et à Sao Paulo.
Selon les organisateurs, 140'000 personnes ont défilé dans le pays, 31'000 seulement selon des estimations partielles de la police de ce pays de 200 millions d'habitants.
Le principal objectif de la journée était de créer "un contrepied à l'agenda conservateur" des manifestations de dimanche qui avaient réuni près d'un million de personnes à travers le pays, a indiqué à la presse la présidente de l'Union nationale des étudiants.
Popularité en berne
Des mobilisations défendent le maintien au pouvoir de Dilma Rousseff, dont la popularité est au plus bas, à 8% d'opinions favorables selon les derniers sondages. Toutefois, elles critiquent certaines mesures prises par le gouvernement comme l'ajustement budgétaire destiné à relancer la croissance.
L'économie brésilienne tourne au ralenti pour la cinquième année consécutive.
agences/br