Citant le Bureau de la sécurité au travail, l'agence officielle de presse Chine nouvelle précise que sur les 124 sites inspectés à Pékin, 85 présentent des risques. Deux d'entre eux ont été fermés.
"Les compagnies qui n'ont pas réussi nos inspections seront mises en demeure de suspendre leurs opérations et leurs entrepôts seront placés sous une surveillance 24 heures sur 24", a déclaré le vice-président du Bureau.
Personnel mal formé
Les inspecteurs ont découvert par exemple que le personnel d'une branche du groupe de pétrochimie Sinopec connaissait mal les procédures d'extinction d'incendie dans des cuves de pétrole et que des employés fumaient à proximité du site.
La catastrophe de Tianjin, qui a fait 114 morts le 12 août dans le dixième port mondial situé à 200 kilomètres de Pékin, a conduit à un examen national des conditions de sécurité dans l'industrie chinoise. Les autorités ont confirmé que plus de 700 tonnes de cyanure de sodium étaient stockées dans l'entrepôt.
ats/fisf