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Deux blessés dans une fusillade dans un TGV entre Amsterdam et Paris

La police scientifique au travail près du train Thalys où a eu lieu la fusillade. [AFP/PHILIPPE HUGUEN]
La police scientifique au travail près du train Thalys où a eu lieu la fusillade. - [AFP/PHILIPPE HUGUEN]
Deux militaires américains ont réussi à maîtriser le suspect qui a ouvert le feu. Lourdement armé, l'homme était connu des services de renseignements espagnols et français.

Un carnage a été évité dans le train Thalys Amsterdam-Paris vers 18h00 vendredi. Des militaires américains ont maîtrisé un homme armé qui a ouvert le feu. Cette attaque vraisemblablement terroriste survient huit mois après les attentats meurtriers perpétrés à Paris.

Deux des militaires ont été blessés, l'un par balle, l'autre par arme blanche, mais leurs jours ne sont pas en danger. Le président américain Barack Obama a salué leur action "héroïque", qui a probablement empêché une "tragédie bien pire".

Suspect interpellé

Le suspect était monté à Bruxelles. Il a été interpellé peu après 18h00 en gare d'Arras (nord), où le Thalys a été arrêté. L'homme a été placé en garde à vue.

Selon les premiers éléments de l'enquête, il serait âgé de 26 ans, marocain ou d'origine marocaine, et faisait l'objet d'une fiche des services de renseignements. L'homme a vécu en Espagne et avait été signalé par les services de renseignement espagnols à leurs confrères français.

Agences/ogina

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Séjour en Syrie

"Des sources de l'unité antiterroriste espagnole ont indiqué que ce jeune, qui apparaissait dans les registres comme radical, "a résidé" en Espagne pendant un an, jusqu'en 2014. Il a alors décidé de déménager en France", écrit samedi le quotidien espagnol El Pais.

"Ces mêmes sources ont précisé que l'auteur de l'attaque a ensuite voyagé en Syrie, avant de retourner peu après vers l'Hexagone", ajoute le journal.

"Particulièrement courageux"

Le président français François Hollande a annoncé avoir appelé le Premier ministre belge pour convenir avec lui de "coopérer étroitement" dans l'enquête.

Le ministre de l'Intérieur français Bernard Cazeneuve a salué ces Américains "particulièrement courageux" et le Premier ministre français Manuel Valls leur a exprimé sa "gratitude".