Le jeune Marocain a fait part de son "extrême surprise" face aux faits qui lui sont reprochés, rapporte samedi soir le Parisien.
Selon son avocate, citée dans le quotidien français, l'homme affirme "avoir voulu rançonner les passagers de ce Thalys et rien d’autre. Il nie toute dimension terroriste à son geste. Cela le ferait presque rigoler..."
Il prétend en outre avoir trouvé ses armes et son téléphone portable dans un parc de Bruxelles où il dormait.
Il conteste s'être rendu en Syrie
L'auteur des tirs, qui a fait deux blessés, conteste en outre s'être rendu en Turquie ou en Syrie, ce qu'affirment les services de renseignement français et espagnols. Le suspect avait en effet été "signalé en février 2014 du fait de son appartenance à la mouvance islamiste radicale" par les services espagnols, a précisé samedi le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.
A la suite de ce signalement, une fiche dite "S" (pour sûreté de l'Etat), n'impliquant pas forcément une surveillance, avait été établie par les services français "afin de pouvoir le repérer dans le cadre de son éventuelle venue sur le territoire national", a indiqué le ministre. Il a précisé que l'homme avait "résidé en 2014 en Espagne puis en 2015 en Belgique".
Carnage évité dans le Thalys
Armé d'un fusil d'assaut kalachnikov avec neuf chargeurs, d'un pistolet automatique Luger et d'un chargeur 9 mm ainsi que d'un cutter, l'homme a ouvert le feu à au moins une reprise à 17h50 vendredi dans le train à grande vitesse Thalys 9364, peu après le passage du convoi en France. Mais le carnage qu'il s'apprêtait apparemment à commettre a été évité par l'intervention de plusieurs passagers.
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mac