Modifié

Le CICR dénonce les transferts illégaux d'armes

Le CICR s'inquiète des conséquences que la disponibilité généralisée et l'utilisation abusive des armes ont sur les civils. [Tony KARUMBA]
Le CICR s'inquiète des conséquences que la disponibilité généralisée et l'utilisation abusive des armes ont sur les civils. - [Tony KARUMBA]
Le Comité international de la Croix-Rouge a dénoncé lundi l’implication de nombreux pays dans des transferts illégaux d'armes malgré leur engagement à ne pas contribuer à de tels échanges.

Afin de donner suite à un traité international visant à réglementer la circulation de ces armes, entré en vigueur en décembre 2014, tous les Etats signataires sont réunis à Mexico. Ils doivent se prononcer sur les mécanismes de mise en oeuvre du texte.

"Je suis inquiet de l'écart entre l’obligation d'assurer le respect du droit international humanitaire dans les transferts d'armes et les pratiques effectives de transferts de trop nombreux Etats", a déclaré le président du CICR, Peter Maurer, dans une vidéo présentée aux participants à la conférence.

Conflits attisés

Des centaines de milliers de civils sont tués, blessés ou déplacés de force dans des conflits attisés par ces transferts d'armes, a-t-il précisé.

Le CICR est particulièrement préoccupé par les menaces que ces armes font peser sur l'assistance médicale et humanitaire dans les zones touchées par des conflits ou situations de violence, comme en République centrafricaine, en Syrie, en Irak et au Soudan du Sud.

ats/jgal

Publié Modifié