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La destruction d'un temple à Palmyre est un "crime de guerre"

Le temple de Baalshamin se situe au nord de la cité de Palmyre. [AFP - Manuel Cohen]
Le temple se situe au nord de la cité de Palmyre. - [AFP - Manuel Cohen]
La destruction d'un des plus célèbres temples de la cité antique de Palmyre, en Syrie, par l'organisation Etat islamique (EI) est un "crime de guerre", a estimé l'Unesco.

C'est une "perte immense" pour l'humanité, a dénoncé lundi la directrice générale de l'Unesco. Les auteurs "devront répondre de leurs actions", a dénoncé lundi la directrice générale de l'Unesco. "J'appelle la communauté internationale à rester unie contre cette épuration culturelle récurrente", a ajouté Irina Bokova dans un communiqué.

Les combattants de l'Etat islamique (EI) ont détruit à l'explosif un temple érigé en l'honneur du dieu des cieux Baalshamin dans la cité antique de Palmyre, a indiqué dimanche soir le directeur des antiquités syriennes. Le groupe EI s'est emparé de la cité antique mondialement connue classée par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité en mai dernier.

>> L'interview de Denis Geneguand, archéologue :

Le temple de Baalshamin se situe au nord de la cité de Palmyre. [AFP - Manuel Cohen]AFP - Manuel Cohen
L'Etat islamique aurait détruit un temple de la cité antique de Palmyre / Le 12h30 / 4 min. / le 24 août 2015

afp/mo/mac

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La cella détruite et les colonnes effondrées

"La cella (partie close du temple) a été détruite et des colonnes autour se sont effondrées", a précisé Maamoun Abdulkarim, le directeur des Antiquités et des musées de Syrie.

Le temple de Baalshamin, dieu du ciel phénicien, a commencé à être érigé en l'an 17 puis a été agrandi et embelli par l'empereur romain Hadrien en 130.

"Nos plus sombres prédictions sont malheureusement en train de se réaliser", a déploré Maamoun Abdulkarim.