Aux termes de l'accord conclu mardi après plus de 40 heures de négociations marathon dans le village frontalier de Panmunjom, où fut signé le cessez-le-feu de la guerre de 1950-1953, le Nord avait accepté de mettre fin au "semi-état de guerre" décrété par son dirigeant Kim Jong-Un une fois le silence revenu à la frontière.
Les haut-parleurs sud-coréens diffusant à plein volume de la propagande se sont tus mardi.
Démobilisation des forces notée
Un certain nombre de signes témoignant d'une démobilisation des forces nord-coréennes ont été notés, a dit le ministère sud-coréen de la Défense. "A mesure de la désescalade du Nord, nous réajustons notre propre posture défensive", a ajouté un porte-parole.
Les armées des deux Etats rivaux avaient été placées pendant plusieurs jours en état d'alerte maximum. L'artillerie lourde nord-coréenne avait été déployée à la frontière tandis que des avions de chasse sud-coréens et américains menaient des exercices de simulation de bombardements.
ats/ebz
Explosion de mines à l'origine des tensions
La dernière crise est née après l'explosion de mines antipersonnel qui a mutilé au début du mois deux soldats sud-coréens à la frontière. La responsabilité de cet incident était imputée par Séoul à Pyongyang, qui a recommencé sa guerre de propagande après 11 années de silence.
Pyongyang avait démenti avoir eu le moindre rôle à ce propos et avait menacé la Corée du Sud de frappes militaires. La Corée du Nord a exprimé "ses regrets" pour l'affaire des mines sans toutefois reconnaître sa responsabilité.