Le traité a été signé lors sommet d'une journée de l'Igad, organisation sous-régionale (Djibouti, Ethiopie, Kenya, Ouganda, Somalie, Soudan, Soudan du Sud) qui a mené plus de 18 mois de pourparlers longtemps stériles
"Avec toutes les réserves que nous avons, nous signerons le document", a-t-il dit à Juba. Le chef de la rébellion, Riek Machar, a quant à lui déjà signé l'accord la semaine dernière.
Ultimatum de l'ONU
L'accord prévoit notamment un mécanisme de partage du pouvoir, durant une période transitoire de 30 mois, attribuant notamment un poste de "Premier vice-président" aux rebelles.
Le Conseil de sécurité de l'ONU s'était dit prêt mardi soir à "agir immédiatement" si Salva Kiir ne signait pas le traité qui prévoit également l'entrée en vigueur d'un "cessez-le-feu permanent" dans les 72 heures suivant sa signature.
Les violences, à forte connotation ethnique, ont fait des dizaines de milliers de morts dans le plus jeune pays du monde, indépendant depuis 2011.
agences fisf
Washington appelle à un respect "sans réserves" de l'accord
La Maison Blanche a appelé au respect de l'intégralité de l'accord de paix au Soudan du Sud. "Le président Kiir a pris la bonne décision en signant l'accord de paix", a souligné Josh Earnest, porte-parole du président Barack Obama, tout en soulignant que les Etats-Unis ne reconnaissaient "aucune réserve ou ajout" au document.