Ces réfugiés, pour la plupart originaires de Syrie, d'Afghanistan ou du Pakistan, ont franchi la frontière en empruntant la voie ferrée près du village de Roszke, une des seules zones où la clôture métallique érigée par la Hongrie ne s'élève pas encore.
Les arrivées de migrants se sont intensifiées avant la fin de la construction, le 31 août, de cette clôture le long de la frontière de 175 km avec la Serbie. Une barrière de quatre mètres de haut est également en construction.
2100 policiers déployés
Pour faire face à l'afflux de migrants, le chef de la police a annoncé que 2100 policiers, des "chasseurs de la frontière" selon la terminologie officielle, allaient effectuer des patrouilles accompagnés de chiens, de chevaux et épaulés par des hélicoptères à partir de septembre.
Les effectifs supplémentaires effectueront des patrouilles le long de la frontière et renforceront les 1000 policiers qui travaillent régulièrement sur cette zone pour intercepter les migrants illégaux, a-t-il ajouté.
Dans le même temps, le parti au pouvoir, le Fidesz, veut demander au Parlement d'autoriser le déploiement de l'armée à la frontière avec la Serbie afin d'aider à contenir le flot de migrants, a annoncé mercredi un de ses responsables.
afp/boi
La Serbie et la Macédoine en appellent à l'UE
La Serbie et la Macédoine ont appelé jeudi l'UE à agir au cours du sommet de Vienne consacré à la crise des migrants.
"A moins d'avoir une réponse européenne à cette crise (...), personne ne doit nourrir l'illusion que cela peut être réglé", a déclaré le ministre macédonien des Affaires étrangères Nikola Poposki, au moment où son homologue serbe Ivica Dacic demandait un "plan d'action" européen.