Les deux journalistes accusés d'avoir empoché de l'argent extorqué au roi du Maroc étaient en garde à vue depuis jeudi après-midi et ont été placés sous contrôle judiciaire.
Le parquet, qui s'était déjà saisi en enquête préliminaire, avait ouvert mercredi une information judiciaire pour tentative d'extorsion de fonds et chantage.
Piégés par la police
Selon l'un des avocats du Maroc, l'un des journalistes avait contacté le palais royal le 23 juillet dernier pour annoncer la rédaction d'un livre et demander "des choses importantes". Lors d'une rencontre avec un représentant du roi, il aurait demandé 3 millions d'euros pour ne pas publier son ouvrage. Le souverain a déposé plainte auprès du procureur de la République de Paris.
Lors d'une nouvelle réunion organisée jeudi à Paris sous le contrôle de la police et du parquet français pour piéger le journaliste et son co-auteur, ces derniers ont accepté de l'argent et signé un contrat, a expliqué l'avocat du roi du Maroc.
reuters/mre