"La cessation des hostilités a commencé samedi minuit, mais le gouvernement l'a violé", a affirmé dimanche à Addis Abeba un porte-parole de la rébellion, "ils n'ont pas l'intention de le respecter", a-t-il rajouté
"Un convoi militaire (...) se déplace entre Bor et Panijar", dans les Etats oriental du Jonglei et septentrional d'Unité, "dès qu'ils voient nos positions sur la rive, ils bombardent", a-t-il expliqué.
Démenti du gouvernement
"Ce n'est pas vrai. Les forces gouvernementales ont pour instruction de rester dans leurs casernes et de n'ouvrir le feu que si elles sont attaquées", a dit à Reuters le porte-parole de la présidence.
Le porte-parole rebelle a ajouté que la rébellion allait "lundi informer l'Igad", organisation regroupant Djibouti, Ethiopie, Kenya, Ouganda, Somalie, Soudan, Soudan du Sud et ayant assuré la médiation des pourparlers sud-soudanais dans la capitale éthiopienne.
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afp/reuters/mre
Embargo sur les armes envisagé par l'ONU
Plusieurs accords de paix ont déjà été conclus et violés depuis le début des hostilités, qui ont éclaté en décembre 2013.
Le conflit, alimenté par les tensions entre les ethnies Nuers et Dinkas, a fait plusieurs milliers de morts et deux millions de déplacé.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a salué vendredi la signature de l'accord de paix tout en se disant prêt à imposer au Soudan du Sud un embargo sur les armes si ce compromis devait rester lettre morte.