Manuel Valls, comme Emmanuel Macron qui a critiqué la mesure socialistes des 35 heures, ont été hués par des membres du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) samedi lors d'un banquet de l'université d'été du PS qui se tient à La Rochelle.
"Macron démission, Taubira à Matignon!", ont ainsi scandé des jeunes.
"A droite, dans des congrès de supporters, on siffle les dirigeants, à gauche, parce que ce sont des militants, on se respecte, on débat, on ne siffle jamais", a lancé dimanche lors du discours de clôture le Premier ministre sous des applaudissements nourris.
"Jamais on ne siffle"
"Jamais on ne siffle, on applaudit ou on n'applaudit pas. Mais on ne siffle jamais". "Pourquoi? a-t-il poursuivi, pas uniquement par respect vis-à-vis de nous, de nos sympathisants, de nos électeurs, mais parce que dans cette fragmentation (...) de la vie politique des partis, dans ce rejet même des partis politiques, parce que nous gouvernons, (..) nous avons le devoir d'être exemplaires".
"Si nous ne nous respectons pas, comment pouvez-vous penser un seul instant que nos compatriotes croient que nous les respectons?", a-t-il lancé.
Alors que quelques sifflets ont retenti à l'évocation de l'ouvrage de Robert Badinter et Antoine Lyon-Caen sur la refonte du marché du travail, Manuel Valls s'est insurgé : "Quelques militants perdus qui sifflent Robert Badinter dans cette salle, ça m'étonne toujours quand même un peu".
reuters/mre