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Accusé de corruption, le président du Guatemala a démissionné

Le président guatémaltèque Otto Perez, accusé de corruption, est désormais visé par un mandat d'arrêt après la levée de son immunité. [AP Photo/Moises Castillo]
Le président guatémaltèque Otto Perez, accusé de corruption, est désormais visé par un mandat d'arrêt après la levée de son immunité. - [AP Photo/Moises Castillo]
Le président du Guatemala Otto Pérez, accusé de corruption et risquant d'être destitué après avoir perdu son immunité, "a présenté sa démission", a annoncé jeudi son porte-parole.

Le dirigeant conservateur, au pouvoir depuis 2012, a pris cette décision afin d'affronter "de manière individuelle la procédure menée à son encontre".

La justice avait émis mercredi un mandat d'arrêt suite à la levée de son immunité mardi.

Accusé de corruption

Otto Pérez, un général en retraite de 64 ans, est accusé par le parquet et une commission de l'ONU contre l'impunité (Cicig) d'avoir dirigé un système de corruption au sein des douanes, via lequel des fonctionnaires touchaient des pots-de-vin pour exonérer de taxes certaines

Alors que la justice dispose d'écoutes téléphoniques où l'on entend le président converser avec des membres du réseau frauduleux, la procureure générale Thelma Aldana s'est dite convaincue mercredi que le président serait condamné.

Malgré les nombreux appels à sa démission, Otto Pérez avait répété sans relâche, ces dernières semaines, qu'il ne quitterait pas son poste avant la fin de son mandat, le 14 janvier 2016.

agences/kg

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Elections générales dimanche

Dimanche, quelque 7,5 millions de Guatémaltèques, sur 15,8 millions d'habitants, sont appelés aux urnes pour désigner le successeur d'Otto Pérez, ainsi que 158 députés et 338 maires.