Cet engagement, qui avait été annoncé lors de la Conférence de Copenhague en 2009, a été reconfirmé lors d'une réunion ministérielle à Paris, qui était co-présidée par la conseillère fédérale Doris Leuthard et Caroline Atkinson, collaboratrice du président américain Barack Obama pour les questions climatiques.
"A mi-parcours de la date butoir de 2020, on remarque que le financement pour le climat ne cesse de s'améliorer. Nous allons poursuivre nos efforts pour augmenter les sources de financement", ont promis les signataires dans une déclaration.
Aider les pays en voie de développement
Les fonds proviendront tant de sources publiques que privées. Ils visent à soutenir la réduction des émissions et les mesures d'adaptation dans les pays en voie de développement, précise l'Office fédéral de l'environnement dans un communiqué.
Un accord global sur le climat doit être trouvé à l'issue de la Conférence sur le climat de Paris (COP), qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre (voir 2e encadré).
ats/bri
Les 18 pays participants
° Suisse
° 12 pays européens (Belgique, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Suède, Grande-Bretagne)
° Etats-Unis et Canada
° Australie et Nouvelle-Zélande
° Japon.
Une réunion pour préparer la Conférence de Paris
Les représentants de 57 pays se sont retrouvés dimanche à Paris pour des consultations informelles destinées à préparer la Conférence de Paris sur le climat (COP).
"Nous devons tirer le maximum de ces deux jours de consultation", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, en ouvrant la réunion, avant d'appeler à "des échanges constructifs tournés vers la recherche de compromis".
Parmi les divergences figurent les finances, la répartition de l'effort entre pays développés et en développement, les mesures d'adaptation et la forme légale du futur accord.