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"On ne peut plus accueillir personne", a assuré Marine Le Pen à ses militants

"On ne peut plus accueillir personne, voila la réalité!", a indiqué Marine Le Pen à ses 2000 militants. [Jean-François Gil]
"On ne peut plus accueillir personne", a assuré Marine Le Pen à ses militants / Le Journal du matin / 2 min. / le 7 septembre 2015
La présidente du Front national Marine Le Pen a prôné dimanche, à la clôture de l'université d'été de son parti, une grande fermeté pour faire face à la "terrifiante crise migratoire" en Europe.

"Notre pays n'a plus ni les moyens, ni l'énergie, ni l'envie d'être plus généreux qu'il ne peut l'être avec la misère du monde", a estimé la présidente du FN après avoir dressé un bilan très noir de la situation en France. Et d'ajouter: "On ne peut plus accueillir personne, voila la réalité!"

Tout en attaquant les récents gouvernements français, Marine Le Pen s'en est prise violemment à l'Allemagne, coupable de vouloir imposer à l'Europe l'accueil de "centaines de milliers de demandeurs d'asile". "Sans doute cherche-t-elle encore à baisser les salaires et à recruter des esclaves", a-t-elle poursuivi.

Défense de l'identité nationale

Seul le Front national est là pour entendre les Français devant "la déstructuration avancée de notre identité nationale", a conclu celle qu'un sondage donne victorieuse au premier tour de la présidentielle de 2017.

>> Lire : François Hollande ne passerait pas le premier tour de la présidentielle

Marine Le Pen s'est aussi prononcé pour la suppression du droit du sol, la priorité nationale et la reconduite des clandestins aux frontières.

>> Plus de détails dans le sujet de Forum:

Marine Le Pen lors de l'université d'été du Front national le 5 septembre 2015. [Citizenside / AFP - Frédéric Seguran]Citizenside / AFP - Frédéric Seguran
Marine Le Pen clôt l'université d'été du FN avec un long discours / Forum / 3 min. / le 6 septembre 2015

reuters/bri

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Jean-Marie Le Pen propose un Rassemblement bleu-blanc-rouge

Exclu du parti le mois dernier, le cofondateur du FN Jean-Marie Le Pen ne s'est finalement pas invité à l'université d'été.

En revanche, samedi il a proposé la création d'un "Rassemblement bleu-blanc-rouge" en écho à la coalition interpartis "Rassemblement bleu Marine" de sa fille, présidente du Front national, avec laquelle il est en froid.

"Vous ne serez pas orphelins", a-t-il déclaré à ses admirateurs.