"Concernant les migrants, les frontières doivent être mieux protégées et la Grèce ne devrait pas envoyer le message: ici c'est bon, venez", a déclaré le leader du parti Nouvelle-Démocratie (ND) Evangelos Meïmarakis.
Plus de 230'000 migrants ont atteint les côtes grecques cette année, la plupart originaires de Syrie, mais aussi d'Afghanistan, du Pakistan et d'autres pays pauvres.
"Au bord de l'explosion"
Les autorités grecques ont été débordées par cet afflux et en l'absence de structures d'accueil suffisantes, beaucoup de familles ont dormi dehors, sans accès aux soins médicaux et dans des conditions sanitaires précaires pendant des semaines.
Le ministre grec délégué à la Politique migratoire, Iannis Mouzalas a indiqué lundi que l'île de Lesbos était "au bord de l'explosion", avec plus de 15'000 réfugiés qui attendaient de pouvoir embarquer sur un ferry pour Athènes. De nouvelles tensions ont d'ailleurs opposé lundi soir les migrants à la police sur l'île.
afp/pym
Au coude à coude
A quinze jours des législatives anticipées en Grèce, le parti de droite Nouvelle-Démocratie est au coude à coude avec Syriza, le parti d'Alexis Tsipras.
Son leader, Evangelos Meïmarakis, ancien président du Parlement et ministre de la Défense, fait une distinction entre migrants économiques et réfugiés, ces derniers devant, selon lui, être aidés pour gagner la destination de leur choix en Europe.
Il insiste également sur le fait que la Grèce devrait être plus sévère à l'égard des passeurs.