Cet "accord global" vise à protéger les données personnelles échangées par les services de police et les autorités judiciaires européennes et américaines ainsi que celles échangées entre les entreprises et les services de sécurité.
Quatre ans de négociations
L'accord a été conclu après quatre années de négociations. Celles-ci ont été rendues ardues par les inquiétudes des Européens nées des révélations sur les écoutes à grande échelle réalisées par les services de renseignement américains.
Ce texte est "un pas important" pour "rétablir la confiance dans l'échange de données entre l'UE et les Etats-Unis", a déclaré la commissaire européenne à la Justice, Vera Jourova.
L'accord doit encore être approuvé par le Congrès américain avant d'entrer en vigueur.
agences/lan
Registre des passagers
L'accord ouvre également la voie au projet de l'Union européenne de créer un registre de collecte des données des passagers des compagnies aériennes.
Cette mesure, réclamée par les Etats-Unis, s'est longtemps enlisée au Parlement européen, où la recherche d'un équilibre entre la protection de la vie privée et la lutte contre le terrorisme a fait l'objet de vives polémiques.