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Chute spectaculaire de la mortalité infantile en 25 ans

Des médecins humanitaires, de l'ONG "La Chaîne de l'Espoir", dans l'unité de soins intensifs de l'Hôpital de Brazzaville, capitale de la République du Congo. [GODONG]
Des médecins humanitaires, de l'ONG "La Chaîne de l'Espoir", dans l'unité de soins intensifs de l'Hôpital de Brazzaville, capitale de la République du Congo. - [GODONG]
La mortalité infantile dans le monde a été divisée par deux en un quart de siècle, selon un rapport de l'Unicef, de l'OMS et de la Banque mondiale diffusé mercredi.

Elle a diminué de plus de moitié en 25 ans dans le monde. Le nombre de décès d'enfants de moins de cinq ans est tombé à 5,9 millions en 2015, contre 12,7 millions en 1990, selon ce rapport.

Malgré cette baisse significative, les objectifs du Millénaire de l'ONU n'ont pas été atteints, a déclaré mardi devant la presse à Genève Flavia Bustreo, directrice générale adjointe à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la santé de la famille, des femmes et des enfants.

16'000 enfants meurent chaque jour

Le but était de diminuer la mortalité infantile de deux tiers entre 1990 et 2015. Seulement 62 pays sur 195 ont atteint les objectifs fixés par les Nations Unies.

Des progrès doivent être notamment consentis dans le Caucase, en Asie centrale, en Océanie, en Asie du sud-est et en Afrique subsaharienne.

Actuellement, chaque jour 16'000 enfants de moins de cinq ans meurent dans le monde.

agences/fb

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Progrès à faire en Afrique

L'Angola fait figure de mauvais élève. Son taux de mortalité infantile est le plus élevé du monde, avec 156 décès pour 1000 naissances. Dans ce pays, le gouvernement peine à investir pour la santé des enfants, a relevé Flavia Bustreo, directrice générale adjointe à l'OMS.

En revanche, l'Ethiopie a réussi à atteindre l'objectif du Millénaire grâce à d'importants investissements dans des programmes sanitaires.

A titre de comparaison, en Suisse, le taux est de 4 décès pour mille naissances, contre 6 en 2000 et 8 en 1990.

Vies sauvées

Le recul marqué des décès ces 25 dernières années a permis de sauver 48 millions d'enfants, précise le rapport.

La plupart des décès d'enfants sont causés par des maladies qui peuvent être prévenues ou traitées comme la pneumonie ou la malaria.

Les complications néonatales sont également responsables d'un grand nombre de décès.