Envoyé spécial de la secrétaire générale de la Francophonie pour les Grands Lacs, Pascal Couchepin a effectué une visite de quatre jours au Burundi.
Dans ce pays, le gouvernement du président contesté Pierre Nkurunziza et l'opposition se disent prêts au dialogue. Toutefois, ce scénario recouvre des visions souvent différentes et la plupart des interlocuteurs posent des conditions préalables, a expliqué mercredi l'ex-conseiller fédéral.
Eviter une issue violente
L'urgence est d'autant plus grande que la situation économique, qui s'est dégradée, pèse sur la population, dans un pays à la démographie galopante, où de nombreux jeunes arrivent sur le marché du travail. Sans détente, les difficultés politiques conjuguées aux problèmes sociaux "risquent de devenir explosifs", estime-t-il.
"On ne peut pas et on ne doit pas envisager une issue violente. Ce serait dramatique pour l'ensemble de la région", martèle l'ancien président de la Confédération.
ats/rens