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Violents affrontements sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem

Affrontements sur l'esplanade des Mosquées à Jerusalem
Affrontements sur l'esplanade des Mosquées à Jerusalem / L'actu en vidéo / 43 sec. / le 13 septembre 2015
De violents heurts ont opposé dimanche sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem des musulmans aux forces de l'ordre israéliennes, qui ont expulsé la garde jordanienne positionnée sur le site.

Depuis plusieurs jours, Palestiniens et Arabes Israéliens redoutaient des affrontements avant le début des célébrations dimanche soir du nouvel an juif, fêté lundi et mardi.

A cette occasion, et comme le leur autorise le statu quo - des règles tacites héritées du conflit de 1967 -, des groupes de juifs se sont rendus sur l'esplanade des Mosquées.

Plusieurs groupes sont ainsi entrés depuis la porte des Maghrébins, la seule réservée aux non-musulmans, tandis que toutes les autres portes étaient fermées par la police israélienne.

Retranchés

Mais, selon la police israélienne, des musulmans s'étaient barricadés durant la nuit dans la mosquée Al-Aqsa pour "perturber" ces visites. "Les manifestants masqués qui se trouvaient dans la mosquées ont lancé des pierres et des pétards vers les policiers", selon une porte-parole.

A la mi-journée, plusieurs musulmans étaient toujours retranchés à l'intérieur de la mosquée et envoyaient des vidéos montrant les tirs de grenades assourdissantes.

afp/pym

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"Mourabitoun"

Ces incidents surviennent à la suite de la décision du ministre israélien de la Défense Moshe Yaalon qui a déclaré mercredi "illégal" le mouvement des "mourabitoun", un groupe musulman qui affirme défendre l'esplanade des Mosquées dans de bruyantes manifestations lors de la venue de juifs religieux à Jérusalem, près de la mosquée Al-Aqsa.

Mahmoud Abbas dénonce

Le président palestinien Mahmoud Abbas a dénoncé une "attaque" et des "agressions de fidèles", réaffirmant qu'al-Aqsa et les lieux saints était une "ligne rouge" à ne pas franchir.

L'organisation des Biens religieux (Waqf), qui gère le site, a quant à lui déploré l'expulsion des gardes positionnés sur l'esplanade par la Jordanie, gardienne du lieu saint selon le statu quo de 1967.