L'ambassadeur russe à l'ONU, Vitali Tchourkine, en avait parlé à l'ex-président finlandais, Martti Ahtisaari, lors de négociations au sein du Conseil de sécurité en 2012. "Cela reste une occasion perdue", commente aujourd'hui Martti Ahtisaari dans le Guardian.
À l'époque, il représentait l'ONG "The Elders", qui agit pour la paix dans le monde. Il avait été approché par Vitali Tchourkine qui proposait entre autres de pousser Bachar el-Assad à se retirer "élégamment". Une idée finalement rejetée par les Occidentaux qui croyaient la fin du régime syrien proche.
Les temps changent
Aujourd'hui, la position russe a changé: Vladimir Poutine défend sa stratégie de soutien au régime de Bachar al-Assad face aux accusations de Washington sur le déploiement de matériel militaire et de soldats russes dans le nord de la Syrie.
Vladimir Poutine estime que la plupart des migrants syriens fuient les groupes "radicaux", notamment l'EI, et non les bombardements de l'armée syrienne.
pym avec afp