Réunis à l'appel de plus de 200 ONG, syndicats et organisations professionnelles, les manifestants ont commencé dans l'après-midi à marcher vers l'ancien Parlement en criant "oui à l'unité, non à la terreur".
"Nous voulons montrer l'unité et la fraternité des 78 millions d'habitants de ce pays sous le drapeau turc. Il n'y a aucun emblème politique, aucune insigne de partis", a déclaré le président du syndicat TESK, un des organisateurs. "Nous sommes ici pour dénoncer le terrorisme et exiger qu'il cesse", a-t-il ajouté.
Violence quotidienne
De violents affrontements ont repris depuis la fin juillet entre les forces de sécurité turques et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Les attentats des rebelles et les opérations militaires se succèdent à un rythme quotidien, surtout dans le sud-est à majorité kurde. Selon un bilan officieux, ces violences ont déjà fait plus de 120 morts dans les rangs de l'armée et de la police et plusieurs centaines de tués dans ceux du PKK.
afp/ptur