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Plus d'un million d'enfants ont dû fuir les violences de Boko Haram au Nigeria

Cette photo a été prise dans le camp de réfugiés d'Assaga, mis en place par l'ONU. [AFP PHOTO - BOUREIMA HAMA]
Cette photo a été prise dans le camp de réfugiés d'Assaga, mis en place par l'ONU. - [AFP PHOTO - BOUREIMA HAMA]
Plus d'1,4 million d'enfants ont fui les violences des djihadistes nigérians de Boko Haram et 500'000 l'ont fait au cours des cinq derniers mois, a annoncé vendredi l'Unicef.

"Rien que dans le nord du Nigeria, 1,2 million d'enfants, dont plus de la moitié ont moins de cinq ans, ont été contraints de fuir leurs foyers. Quelque 265'000 autres ont été déplacés au Cameroun, au Tchad et au Niger", note l'Unicef dans un communiqué.

"Il est inquiétant de voir qu'on continue de tuer, enlever et utiliser des femmes et des enfants comme porteurs de bombes", a déclaré le directeur général de l'organisation pour l'Afrique centrale et de l'Ouest.

Aide compromise

L'Unicef, dont les activités dans la région ont été élargies, a vacciné cette année 315'000 enfants contre la rougeole et a fourni de quoi assurer les besoins en eau potable de 200'000 personnes, mais n'a pu mener à bien tous ses projets faute de ressources.

L'organisation, qui avait lancé un appel de fonds de 50,3 millions de dollars (environ 48,3 millions de francs) pour ses opérations dans la région du lac Tchad en 2015, n'en a perçu que 32%.

ats/grin

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Une secte qui fait régner la terreur

La secte islamiste, qui a pris les armes il y a six ans, tenait une partie du nord-est du Nigeria début 2015, mais l'offensive conjointe menée depuis par le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Cameroun, a permis de reprendre l'essentiel de ses positions.

Fragmenté et divisé, le mouvement continue toutefois à s'attaquer à des villages pour assurer sa subsistance et multiplie les attentats sur les lieux de culte, les marchés ou les arrêts de bus.