"S'il y a une requête (de la Syrie), ce serait naturellement discuté et examiné", a déclaré Dmitri Peskov lors d'une téléconférence avec des journalistes.
Damas demandera à l'armée russe de combattre aux côtés de ses troupes si cela s'avère nécessaire, mais pour le moment, il n'y a pas de soldats russes engagés dans les affrontements en Syrie, avait assuré jeudi le chef de la diplomatie syrienne, Walid al Moualem.
Soutien en matériel
Le gouvernement russe a déclaré jeudi que son soutien militaire à Damas visait à combattre le terrorisme, à préserver l'Etat syrien et à empêcher une "catastrophe complète" dans la région.
Ce soutien russe, à en croire Moualem, se limite à des fournitures d'armes et à des entraînements. L'armée syrienne a commencé récemment à utiliser de nouveaux types d'armes terrestres et aériennes fournis par la Russie, a déclaré jeudi une source militaire syrienne.
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agences/cab
Milliers de Russes au sein de l'EI
Environ 2400 ressortissants russes combattent dans les rangs du groupe Etat islamique, a déclaré vendredi le directeur adjoint du FSB, les services de sécurité russes.
Sergueï Smirnov chiffre également à 3000 le nombre de ressortissants d'Asie centrale combattant au sein de l'EI.
Le directeur adjoint du FSB a également déclaré que le soutien de Moscou au régime syrien de Bachar al-Assad ne favorisait pas l'exode actuel au Proche-Orient, dû selon lui "à l'expansion de l'Etat islamique dans la région".