![Les 28 membres de l'Union européenne sont responsables de 9% du rejet des gaz à effet de serre à l'échelle de la planète. [Martin Ruetschi]](https://img.rts.ch/articles/2015/image/ptaiy5-27829042.image?w=1280&h=720 "Les 28 membres de l'Union européenne sont responsables de 9% du rejet des gaz à effet de serre à l'échelle de la planète. [Martin Ruetschi]")
Moins 40% de gaz à effet de serre d'ici 2030, l'objectif de l'UE pour la COP21
Les 28 Etats de l'Union européenne ont annoncé vendredi leurs objectifs en vue de la Conférence de Paris sur le climat (COP 21), dont la réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030.
Réunis à Bruxelles, les 28 ministres de l'Environnement de l'UE ont aussi fixé des objectifs à plus long terme, soit 50% de moins d'ici 2050 par rapport aux niveaux de 1990, et une "neutralité carbone" d'ici 2100.
"Nous avons un mandat de long terme", "un mandat fort et responsable", s'est félicité Carole Dieschbourg, la ministre luxembourgeoise de l'Environnement, dont le pays assure la présidence du Conseil de l'UE. "L'UE est pleinement équipée pour un accord ambitieux lors de la conférence de Paris", a estimé de son côté le commissaire européen Miguel Arias Canete.
Responsable de 9% des émissions seulement
L'un des enjeux de la COP21 (30 novembre au 11 décembre), sera de déterminer si ses conclusions seront légalement contraignantes. Une position que l'UE a souvent réitérée.
Chaque pays est invité à publier sa contribution avant la COP21. Outre l'UE, qui est responsable de 9% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, une trentaine de pays ont déjà déposé les leurs.
afp/ats/ds
La carte des engagements climatiques des pays:
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Les Etats de l'UE décident de réformer le commerce du carbone
Les ministres de l'environnement de l'UE ont aussi approuvé un projet de réforme du commerce des droits d'émissions de CO2. Il prévoit que les entreprises puissent négocier ces droits entre elles selon leur besoin.
La réforme entend toutefois réduire le nombre de ces droits d'émissions. A partir de 2019, environ 1,5 milliard d'entre eux doivent être retirés du marché. Cette raréfaction devrait entraîner une augmentation des prix et constituer une motivation supplémentaire pour investir dans des technologies préservant le climat.