"Les soldats ont secouru 23 hommes, 33 femmes et 34 enfants des mains des terroristes" dans les villages de Dissa et Balazala dans le district de Gwoza dans l'Etat de Borno jeudi, a indiqué le porte-parole de l'armée tard vendredi.
Boko Haram avait décrété l'an dernier son "califat" régional dans cette ville stratégique de Gwoza, avant qu'elle ne soit reconquise en mars.
Militants déguisés en civils
Selon le porte-parole militaire, l'école primaire de Gwoza a rouvert ses portes récemment alors que les insurgés de Boko Haram l'avaient fermée. "La réouverture de l'école primaire de Gwoza est une chose importante parce que l'éradication de l'éducation occidentale fait partie des objectifs que s'est fixés Boko Haram dans sa campagne meurtrière de terreur", a ajouté le porte-parole.
Selon celui-ci, les soldats ont également intercepté un certain nombre de militants de Boko Haram qui fuyaient la zone des combats déguisés en civils.
afp/boi
Au moins 150'000 morts depuis 2009
Boko Haram, qui cherche à instaurer un Etat islamique dans le nord-est du Nigeria, a tué au moins 150'000 personnes et forcé plus de deux millions de Nigérians à fuir leurs foyers depuis le début de leur combat en 2009.
Une force régionale constituée de 8700 soldats du Nigeria, du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Bénin est en cours de déploiement pour arrêter la progression du groupe islamiste.
On est par ailleurs toujours sans nouvelles, depuis avril 2014, des plus de 200 lycéennes enlevées dans leur école de la ville de Chibok par les islamistes de Boko Haram.