"Nous devons aider les pays où la misère est si grande que les gens doivent se mettre en route. Si les gens n'ont rien à manger et rien à boire, que peuvent-ils faire d'autre que de fuir. Aucune barrière au monde ne les arrêtera", a déclaré le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel samedi.
Avec le chancelier autrichien Werner Faymann, il a articulé le chiffre de 5 milliards d'euros d'aide internationale supplémentaire afin d'améliorer la situation dans les camps au Liban et en Jordanie.
"Un pays peut construire une clôture et essayer de renvoyer le devoir d'aide humanitaire à son voisin", a déclaré Werner Faymann, dans une allusion à peine voilée à la Hongrie, qui tente de verrouiller ses frontières.
>> Lire : Des milliers de migrants ballotés entre les pays des Balkans de l'Ouest
Conditions précaires
Pour certains problèmes, une solution nationale ne suffit pas, il faut "une solidarité internationale", a-t-il ajouté. Des centaines de milliers de personnes vivent dans les camps de réfugiés de Jordanie et plus de 1,2 million de Syriens ont trouvé refuge au Liban dans des conditions précaires.
Berlin avait déjà appelé le 9 septembre à une réunion du G7 et de plusieurs pays arabes pour débloquer des fonds en faveur de ces réfugiés.
ats/afp/vtom