"Les 75 nouveaux combattants entraînés dans un camp près d'Ankara, la capitale turque, sont entrés en Syrie dans la province d'Alep entre vendredi et samedi matin", a déclaré Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.
Les rebelles sont entrés à bord d'un convoi de véhicules, une douzaine, sous la protection des forces aériennes de la coalition internationale qui combat l'EI, selon l'OSDH. Ils doivent collaborer avec deux groupes soutenus par les Etats-Unis, dont la Division 30.
Un programme qui peine à décoller
Washington a commencé au printemps dernier à former et équiper des rebelles syriens, décrits comme modérés, pour combattre l'EI en Syrie mais le programme n'a pas réussi jusqu'à présent à décoller.
Le commandant des forces américaines au Moyen-Orient, le général Lloyd J. Austin, a récemment reconnu que seuls "quatre ou cinq" rebelles syriens formés et équipés par Washington combattaient effectivement sur le terrain. Seuls 54 avaient été formés.
Des sénateurs républicains avaient alors qualifié ce programme d'entraînement de rebelles syriens "d'échec total" et de "blague".
agences/jgal
Trêve temporaire entre trois villes
Des groupes rebelles et des combattants du régime pro-Assad ont conclu dimanche un nouveau cessez-le-feu temporaire dans trois villes de Syrie, ont indiqué à l'AFP une ONG et un médiateur, après plusieurs jours d'intenses combats entre les deux parties.
La trêve qui devait commencer en milieu de journée, concerne Zabadani, bastion rebelle près de Damas, et les villages chiites de Foua et Kafraya, les deux derniers îlots du régime syrien dans la province d'Idleb majoritairement contrôlée par les rebelles.
Ces localités avaient connu un bref répit en août à la suite d'un cessez-le-feu prévoyant le retrait des rebelles de Zabadani en échange de l'évacuation des civils de Foua et Kafraya. Mais la trêve n'avait duré que 48 heures.