"Il va y avoir des discussions, mais au final il y aura un accord sur la répartition de ces 160'000 personnes", a déclaré Martin Schulz au micro de la radio allemande Deutschlandfunk.
Confrontés à une crise des réfugiés d'une ampleur désormais sans précédent en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne (UE) se réunissent en sommet extraordinaire ce mercredi à Bruxelles.
Vers un plan de répartition volontaire
Les ministres de l'Intérieur des 28, qui n'ont pu s'entendre le 14 septembre dernier, se retrouveront mardi pour préparer le terrain.
La Commission a renoncé à sa proposition de quotas obligatoires et les Européens semblent s'orienter désormais vers un plan de répartition volontaire dans l'ensemble de l'UE d'un total de 160'000 réfugiés pour soulager les Etats "de première ligne" (Grèce, Italie et Hongrie) où arrivent l'essentiel des migrants.
ats/tmun
Frontex réclame "plus de soutien" de la part de l'UE
Le patron de l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex, Fabrice Leggeri, a insisté lundi sur la nécessité d'instaurer "de façon urgente" une politique européenne frontalière "homogène". Il réclame aussi à l'UE "un soutien humain" plus important.
"Ce que je peux dire avec certitude, c'est que nous avons besoin de plus de soutien humain de la part des pays (de l'UE). Des gens que nous pourrions déployer sur place, et dont nous avons besoin tout de suite", a-t-il insisté. Il a souligné que "la rapidité et la dynamique du flux de réfugiés continuent à demeurer extraordinairement haut".