Jorge Mario Bergoglio est le premier chef de l'Eglise catholique invité à s'exprimer devant les deux chambres réunies du Congrès américain, où la très grande majorité des élus sont favorables à la peine capitale.
Notre responsabilité est de "protéger et de défendre la vie humaine à chaque étape de son développement", a déclaré le pape, qui a rappelé son combat pour l'abolition "totale" de la peine de mort.
Fraternité pour les migrants
Le souverain pontife a également demandé aux membres du Congrès de rejeter tout "esprit d'hostilité" envers l'immigration et de traiter les immigrants avec humanité, dans un esprit de justice et de fraternité.
"Sur ce continent aussi, des milliers de personnes sont portées à voyager vers le Nord à la recherche d'une vie meilleure. Nous ne devons pas reculer devant leur nombre" mais "répondre d'une manière toujours humaine, juste et fraternelle" à leur situation, a-t-il plaidé.
Extraits du discours de François devant le Congrès
Il a par ailleurs reconnu que "tragiquement, les droits de ceux qui étaient ici longtemps (les Indiens) avant nous n'ont pas été toujours respectés".
agences/rens
Contre le fondamentalisme
Sous des applaudissements nourris, l'Argentin a condamné "le fondamentalisme, religieux ou non", et mis en garde contre "le réductionnisme simpliste qui voit seulement le bien ou le mal, ou les justes et les pécheurs".
"Le monde contemporain, avec ses blessures ouvertes, exige que nous affrontions toute forme de polarisation", a-t-il dit.