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L'UE pourrait adopter de nouveaux tests de pollution automobile

L'UE envisage de modifier ses tests après le scandale Volkswagen. [Dado Ruvic]
L'UE envisage de modifier ses tests après le scandale Volkswagen. - [Dado Ruvic]
L'Union européenne pourrait adopter des normes plus strictes pour les tests de pollution automobile à la suite du scandale Volkswagen. Cette perspective a été annoncée samedi par des responsables européens.

Le vice-président de Commission européenne Frans Timmermans n'a pas exclu que l'Union européenne renforce sa législation sur les tests concernant les émissions polluantes des véhicules. La ministre allemande de l'Environnement, Barbara Hendricks, a également évoqué cette piste.

"Nous étudions actuellement à Bruxelles des méthodes nouvelles et honnêtes. Nous ne pouvons pas nous contenter des tests en laboratoire", a-t-elle dit au journal Handelsblatt.

Différences déjà constatées

D'autres sources, qui n'ont pas souhaité être nommées, ont indiqué que des recherches menées il y a plusieurs années avaient déjà montré une différence entre les taux d'émissions en gaz toxiques mesurés en laboratoire et ceux mesurés en conditions de circulation réelle.

"La leçon que nous en avons tirée très vite était que nous devions mettre sur pied de nouveaux tests d'émissions en conditions de circulation, plus fiables et qui écarteraient aussi la possibilité qu'un système d'évitement puisse être installé", a indiqué une de ces sources européennes.

Le Financial Times avait affirmé samedi qu'en dépit d'un rapport européen datant de 2013 sur le risque de trucage des tests antipollution, rien n'avait été fait pour y trouver remède.

afp/reuters/mre

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L'Espagne pourrait exiger un remboursement à Seat

Le gouvernement espagnol pourrait demander à Seat, filiale locale de Volkswagen, de rembourser les aides perçues pour les voitures fabriquées avec des moteurs truqués, vendues à l'occasion de campagnes de promotion de véhicules performants.

"Dans la mesure où ces voitures ont été vendues notamment grâce à l'aide accordée aux véhicules performants, nous allons logiquement proposer le remboursement" de ces aides, a affirmé samedi le ministre espagnol de l'Industrie, José Manuel Soria.

Le ministre a déclaré qu'il attendait que Seat rende public le nombre de véhicules concernés par la tricherie destinée à contourner les tests antipollution, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'Espagne.

Selon le quotidien El Pais, Seat a installé plus d'un demi-million de moteurs truqués dans ses véhicules depuis 2009.