"Si ces chiffres sont aussi élevés que suggérés, cela pourrait être l'incident le plus meurtrier depuis le début du conflit", a déclaré un porte-parole du Haut-Commissaire lors d'un point de presse à Genève.
Des habitants ont rapporté que deux missiles avaient atteint des tentes dans le village d'Al Wahidja, près du port d'Al Mokha au bord de la mer Rouge, où un homme de la région, affilié aux Houthis, fêtait son mariage.
Une violation du droit international
Un habitant a indiqué tout d'abord que 12 femmes, huit enfants et sept hommes avaient péri dans l'attaque. Un responsable local a parlé, lui, de 30 morts. Mardi, une source médicale à l'hôpital de Makbana a de son côté déclaré que le bilan s'était alourdi.
Cette attaque a été condamnée par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. Le responsable onusien a également demandé une enquête, avertissant que toute agression intentionnelle contre des civils représentait une violation du droit international.
agences/ceg
Un village aux mains des Houthis, sur la route d'Aden
Al Wahijah se trouve dans la province de Taëz, dont les Houthis se sont emparés en mars alors qu'ils progressaient en direction d'Aden, le grand port du sud, où le président Abd-Rabbou Mansour Hadi s'était replié avant de devoir partir en exil en Arabie saoudite.