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G7 et pays du Golfe promettent 1,8 milliard de dollars aux réfugiés syriens

Frank-Walter Steinmeier, le ministre allemand des affaires étrangères, (au centre avec des lunettes, s'est exprimé durant l'Assemblée générale de l'Onu à New York. [Andrew Gombert]
Frank-Walter Steinmeier, le ministre allemand des affaires étrangères, (au centre avec des lunettes, s'est exprimé durant l'Assemblée générale de l'Onu à New York. - [Andrew Gombert]
G7 et pays du Golfe se sont engagés mardi à fournir 1,8 milliard de dollars pour le financement des agences de l'Onu qui aident les réfugiés syriens. L'argent ira surtout à l'agence de l'Onu pour les réfugiés et au PAM.

"Il n'existe aujourd'hui pratiquement aucune région dans le monde où l'on ne parle pas de réfugiés", a souligné le ministre allemand des affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier après une réunion interministérielle sur la crise migratoire en marge de l'Assemblée générale de l'Onu à New York.

"Nous sommes confrontés au plus important afflux de réfugiés et de personnes déplacées depuis la Deuxième guerre mondiale". Le genre de situation où les organisations humanitaires appellent elles-mêmes à l'aide", a poursuivi le ministre allemand, dont le pays préside cette année le G7.

Faillite annoncée

La décision intervient après que le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a déclaré que les agences humanitaires de l'Onu étaient "en faillite" à l'ouverture de la session annuelle de l'Assemblée générale.

La Suisse, l'Autriche, les Pays-Bas, la Norvège et la Turquie ont aussi pris part à la rencontre, aux côtés des sept puissances économiques et des Etats du Golfe.

ats/br

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Discussions mercredi

Une des principales causes de la crise migratoire, la guerre en Syrie, occupera de nouveau une place centrale aux Nations unies mercredi.
La Russie présidera une réunion du Conseil de sécurité pour discuter des moyens de lutte contre le groupe Etat islamique en Syrie et en Irak.

Ban Ki-moon organise lui un sommet sur la crise migratoire, en marge des travaux de l'assemblée, afin de tenter de définir une réponse globale à cette crise. L'Onu a fait une demande record de 20 milliards de dollars pour faire face à ses besoins cette année, soit six fois le niveau d'il y a dix ans.