Le sommet à Paris, prévu pour discuter de la situation en Ukraine, intervient alors que la Russie vient se s'engager militairement en Syrie par des frappes qui n'auraient pas seulement concerné des positions du groupe Etat islamique (Daech).
"Les frappes doivent concerner Daech et uniquement Daech" (acronyme arabe de l'Etat islamique), a affirmé le président français François Hollande, lors d'un point presse commun avec la chancelière allemande Angela Merkel.
Celle-ci a précisé que la solution politique en Syrie "devait refléter et prendre en compte les intérêts de l'opposition" au régime en place à Damas.
Nouvelles frappes
Dans une déclaration commune, les Etats-Unis, la France, l'Allemagne, le Qatar, l'Arabie saoudite, la Turquie et le Royaume-Uni critiquent les frappes aériennes russes, qui, disent-ils, ne visent pas le groupe EI, mais les rebelles opposés au régime de Bachar al-Assad.
D'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, les frappes ont visé principalement le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, et des rebelles islamistes.
Selon le ministère russe de la Défense, Moscou a mené vendredi six nouvelles frappes aériennes contre des cibles du groupe EI en Syrie, au troisième jour de l'intervention russe dans ce pays. Un centre d'opérations militaires de l'EI dans la province d'Idlib a été détruit, a encore précisé un responsable du ministère.
agences/vtom