Sont concernés l'Australie, Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les Etats-Unis et le Vietnam, des pays représentant environ 40% du commerce mondial, qui formeront la zone de libre-échange la plus vaste de la planète.
L'accord commercial, fruit de 5 ans de négociations, doit encore être ratifié par certains parlements nationaux des pays concernés, dont le Congrès américain.
Nombreuses réticences
Le dernier cycle de négociations s'est tenu à Atlanta et a dû être prolongé au-delà de la date-butoir initiale. Les discussions ont été débloquées grâce au compromis trouvé entre les Etats-Unis et l'Australie sur l'épineuse question de la protection des brevets dans le domaine des médicaments biotechnologiques.
Mais ce TPP suscite la méfiance d'un large éventail de catégories professionnelles dans les pays concernés, d'autant que les négociateurs étaient tenus au secret quant au contenu des discussions.
ats/ptur
Rééquilibrage géopolitique vers l'Asie-Pacifique
Vu de Washington, cet accord commercial doit être l'incarnation économique de la stratégie du "pivot", ou rééquilibrage géopolitique vers l'Asie-Pacifique, et une occasion de contrebalancer l'influence qu'exerce la Chine sur cette région du globe.
Barack Obama a salué lundi la conclusion de cet accord, jugeant qu'il reflétait "les valeurs américaines" et plaçait les travailleurs américains en bonne position.
Les Etats-Unis négocient parallèlement avec l'Union européenne (UE) un Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP).