"En Syrie, nous avons observé une escalade inquiétante des activités militaires russes", a déclaré le secrétaire général, Jens Stoltenberg, au début d'une réunion des 28 ministres de l'Otan à Bruxelles. Ceux-ci doivent discuter des tensions nées de l'intervention russe en soutien à Bachar al-Assad.
"Ceci est particulièrement pertinent au regard des violations récentes de l'espace aérien de l'Otan par des avions russes", a noté le Norvégien après que la Turquie a dénoncé des incursions aériennes à la frontière turco-syrienne.
L'Otan a affirmé être prête à défendre tous ses alliés, "y compris la Turquie", et "contre tout type de menaces".
Offensive du régime syrien
Sur le terrain, le soutien militaire aérien de la Russie a permis à l'armée du président syrien de lancer une vaste offensive terrestre. Celle-ci doit permettre "d'écraser les groupes terroristes et libérer les régions et les localités qui ont souffert du terrorisme et de ses crimes", a affirmé jeudi le général syrien Ali Abdallah Ayoub.
Selon al-Watan, un quotidien proche du pouvoir, l'armée a "récupéré" 70 km2 et une dizaine de villages mais les militants antirégime ont démenti toute avancée.
Moscou, qui a effectué jeudi de nouveaux bombardements, notamment à Hama selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), a prévenu de son côté que ses opérations militaires en Syrie "seront synchronisées avec les opérations terrestres de l'armée syrienne".
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afp/rens