Le but de ces perquisitions était de "saisir des documents et des supports informatiques", susceptibles de permettre d'identifier les employés impliqués dans le trucage de onze millions de véhicules dotés d'un logiciel faussant les contrôles antipollution, a expliqué le Parquet de Brunswick dans un communiqué.
Les autres lieux perquisitionnés ne sont pas connus dans l'immédiat. Outre son siège et son usine de Wolfsburg, Volkswagen compte plusieurs autres sites dans cette région de Basse-Saxe.
Nombreuses enquêtes en cours
Depuis que ce scandale a éclaté, il y a presque trois semaines aux Etats-Unis, plusieurs enquêtes judiciaires ont été ouvertes contre Volkswagen, en Allemagne, mais aussi dans nombre d'autres pays, dont la France, où ces voitures truquées ont été vendues.
Le constructeur automobile, numéro un mondial regroupant pas moins de douze marques, a aussi ouvert sa propre enquête en interne pour déterminer les responsabilités dans cette tromperie.
Le patron de Volkswagen aux Etats-Unis s'est expliqué jeudi sur le trucage des logiciels de bord devant le Congrès américain. Michael Horn a affirmé que personne aux Etats-Unis n'était au courant de ce procédé, renvoyant la responsabilité sur les sites en Allemagne.
afp/apyt
Une cinquantaine de plaintes pénales déposées à Genève
Une semaine après l'annonce du dépôt à Genève de la première plainte pénale de Suisse liée au scandale Volkswagen, une cinquantaine d'autres ont suivi dans le canton. Les propriétaires des véhicules équipés du programme illicite ont trois mois pour saisir la justice.
Le nombre de plaintes devrait continuer à augmenter dans les prochaines semaines. Les plaintes sont dirigées contre le groupe VW et toute personne ayant participé aux faits en Suisse ou à l'étranger. L'infraction principale visée est l'escroquerie.
La suite de la procédure pénale dépend désormais du Ministère public genevois qui doit se prononcer sur ces plaintes.